vendredi 12 novembre 2010

CAÇU

CAÇU

Je dédie ce poème aux habitants de la ville de Caçu (Etat de Goiàs – Brésil)

Caçu, les lacs lilas, le ciel tissé d’iris,

Les lis de l’innocence sur le visage des gens,

Mouvements agiles des corps sous les baisers du vent

Et des sourires légers et clairs comme des prémisses.



Caçu, ô ville céleste, tu as blessé mon cœur

Des flèches de ton amour, des glaives de ta bonté,

Je t’aime comme une légende, comme l’ample apogée

De ma tendresse antique, de mon tragique bonheur.



Elan irréfréné des choses marquées du sceau

D’une haute théologie qui parle d’Ascension,

De temps irrévélé, de livres d’oraisons,



De constellations fugaces comme des passereaux.

Caçu, Caçu, j’emporte tes rythmes irisés

Entre mes cils mouillés par l’âme de ta beauté !

Athanase Vantchev de Thracy

Caçu, le 31 octobre 2010

Glose :

Prémisse (n.f.) : du latin paemissa (sententia), (proposition) mise en avant. Chacune des deux propositions placées normalement au début d’un raisonnement et dont on tire des conclusions.

Apogée (n.m.) : du grec apogaio, « point éloigné de la Terre ». Point le plus éloigné de la Terre sur l’orbite d’un astre. Point ou degré le plus élevé que l’on peut atteindre. Synonyme : acmé.

1 commentaire:

Cássia Vicente a dit…

Athanase,
Votre hommage à Caçu est belle! bon de savoir que vous avez aimé ce petit coin de Brésil!
Hugs
Cássia Vicente