jeudi 13 août 2009

KOUBAN, KOUBAN

KOUBAN, KOUBAN…

A Ali Hustieev

« Le fleuve qui roule et gémit dans la nuit
Reflète en son onde la lune qui luit »

André van Hasselt,
Chanson du Tcherkesse

Kouban, Kouban, mon fleuve, ami de mon enfance,
Pourquoi en transe, la nuit, je rode à la maison
En écoutant, en pleurs, les strophes de tes chansons
Limpides comme le ciel, candides comme l’innocence ?

Athanase Vantchev de Thracy

Paris, le 13 août 2009

Glose :

Kouban (n.m.) : en russe Кубань, fleuve long de 870 km qui coule dans le nord du Caucase. Sa source se trouve près du mont Elbrouz. Il se jette dans la mer d’Azov dont le nom antique était Palus Méotis, « Lac Méotide », c’est-à-dire « lac bordé de marais » à cause de sa faible profondeur d’à peine 10 m. Les principales villes qu’il traverse sont :

Karatchaïevsk – 20 000 habitants
Tcherkesk – 120 000 habitants
Nevinnomyssk – 130 000 habitants
Armavir – 200 000 habitants
Krasnodar – 720 000 habitants

Son nom grec était Hypanis / ‘'Υπανις.

Les principaux affluents sont issus des hautes terres du Caucase et confluent en rive gauche. Ce sont notamment :

1. Le Maly Zelentchouk
2. Le Bolchoï Zelentchouk
3. La Teberda
4. L’Ouroup
5. La Laba
6. La Belaïa
7. Le Pchich

André Van Hasselt (1806-1874) : poète belge. Après avoir fait des études de droit à l’Université de Liège, il vint, en 1833, s'établir à Bruxelles. Attaché d'abord à la Bibliothèque de Bourgogne en qualité d'auxiliaire du conservateur, il devint plus tard inspecteur provincial de l'enseignement primaire, puis inspecteur général des écoles normales.

Très jeune, il fut passionné par la poésie, se servant de préférence de la langue française, bien qu'elle ne fût pas sa langue maternelle. Le poème « Chanson du Tcherkesse » se trouve dans son recueil intitulé « Poèmes, paraboles, odes et études rythmiques » (1862).

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