CONSTANTIA ET
FIDELITAS
À Thomas Lazareff
“Si vales valeo”
(« Si tu vas bien alors je vais bien. »)
Que dire d’un cœur léger
Qui fouille la lumière
Sous une montagne de soumission
À la tristesse ?
Que faire, mon cher Thomas,
Des fréquentes déficiences
De notre fluctuante mémoire ?
Ô soir qui n’outrage en rien nos âmes
Par ta chute harmonieuse !
Légendes tenaces et fantasques
Des feuilles désemparées
Des frissonnants tilleuls !
Non, non, Thomas,
Rien ne naît de rien,
Rien ne retourne au néant,
Mon Ami !
Eternelle
Est l’éternité des choses et des êtres
Qui voguent dans le vaste crépuscule
Et pleurent dans leur rire silencieux !
Ah, temps sans temps,
Ciel échoué sur nos visages
Qui fait ruisseler l’espoir
Le long de nos corps !
Comme mon poème, Thomas,
Plein de petites lumières compréhensive,
Veut émerger,
Sans bruit ni vaine terreur
Jusqu’au faîte
De l’Amour !
Ô mains désarmées de la Grâce
Dans la fraîcheur
De la nuit naissante !
Athanase
Vantchev de Thracy
Haskovo, le 14 septembre 2012
Glose :
Si vales valeo :
expression latine.
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