LOURD PEND SUR NOUS LE JOUR
Non, mon jeune amour,
Tu n’as pas eu de floraison !
Pourquoi, printemps douloureux,
Te penches-tu sur cet adolescent
A l’âme remplie de larmes ?
Enfant mien,
Aux cheveux beaux et doux et clairs
Comme les champs de blé d’Italie,
Aux yeux rayonnants comme l’eau des montagnes
Et bleus, plus bleus qu’elle !
Que faire, ô mon cœur,
Pour oublier la peine lourde
Que mon silence lui a inspirés ?
Seul à présent
Et sans espoir de rédemption !
Ô années endormies dans le marbre,
Rappelez-vous des instants heureux
De notre bref, de notre étrange amour !
Athanase Vantchev de Thracy
Paris, le 29 juillet 2010
jeudi 29 juillet 2010
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