PETIT POEME POUR RADKO RADKOV
Sur les cendres d’or de l’Ami,
Qui fut le chantre le plus mélodieux de la terre,
Je resterai des nuits et des jours entiers !
Taciturne,
La tête recouverte de feuilles de lierre,
J’attendrai son ombre légère
Venir se poser sur ma face
Avant de s’en aller à jamais
Au pays des dieux.
Ô Frère,
Toi qui aimais tant
Le poète Hipponax,
Je t’en supplie,
Ne tarde pas de venir
Me dire adieu !
Et toi, temps,
Aie pitié de moi,
Garde parmi tes prunelles
Toutes ces pensées
Tournées vers l’innocence
De l’âme liliale de l’Ami !
Athanase Vantchev de Thracy
Paris, le 27 juillet 2010
Glose :
Hipponax (en grec ancien Ἰππῶναξ / Hippỗnax, littéralement « seigneur des chevaux ») fut un poète grec de la deuxième moitié du VIe siècle av. J.-C. Avec Archiloque de Paros et Sémonide d'Amorgos, il est l'un des trois plus grands représentants de la poésie iambique.
La vie d'Hipponax est mal connue. Tout comme Archiloque et Sémonide, il était originaire d'Ionie, en l'occurrence de la cité d'Éphèse. Il fut exilé par le tyran Athénagoras, dont on ne sait rien par ailleurs, et se fixa à Clazomènes. L'inscription dite « Chronique de Paros » place en 540 av. J.-C. l'apogée de son art.
Une histoire bien connue de l'Antiquité veut qu'il se soit pris de querelle avec les sculpteurs Boupalos et Archémis. Pline l'Ancien raconte :
« Hipponax ayant un visage d'une laideur reconnue, les (deux) sculpteurs avaient exposé, par goût de la plaisanterie, son portrait devant des cercles de rieurs ; Hipponax, indigné, déchaîna tant l'amertume
mardi 27 juillet 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire