COMME CLAIR, TON CORPS
Comme, clair, ton corps de marbre
Brille sous la lune de satin blanc !
Perce-neige jeté sur le lit cramoisi,
Orchidée oubliée par la main d’un dieu distrait
Dans cette chambre remplie de silence mélodieux !
Je n’ose pas t’approcher
Ni murmurer au lys de ton oreille
Les mots que mon sang
Forge de mille petits frissons :
Âme, dors sur le cœur
De la grande quiétude,
Repose-toi, lueur suspendue,
Entre le soupir et le rêve !
Dors, demain tu connaîtras
La clarté d’une nouvelle aube,
Et la douceur soyeuse
D’une autre étreinte !
Mais à présent, dors !
Athanase Vantchev de Thracy
Paris, le 8 août 2010
dimanche 8 août 2010
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