EPIGRAPHE SUR LA TOMBE D’UN POETE
Embrasse, pluvieux vent d’ouest,
Cette stèle illisible !
Chantez, frêles mésanges
Cachées dans le doux feuillage
Des saules pleureurs.
Ici gît Athanase le Poète,
Son verbe était beau comme
Le cœur des roses,
Et son âme, plus mélodieuse et légère
Que l’eau transparente
Des ruisseaux !
Embrassez, herbes libres et joyeuses,
Embrassez
Son claire souvenir
Flottant ce soir
Sur lèvres tremblantes
De l’été !
Athanase Vantchev de Thracy
Paris, le 4 août, 2010
mercredi 4 août 2010
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