NON, JE NE CHANTERAI POINT L’ELOGE
A Norton Hodges
Ami Norton, Ami,
En vain les ténèbres essaient
De leurs douces caresses
D’amadouer mon âme !
Elle, qui connaît la beauté
De la lumière infinie
D’avoir goûté ses merveilleux bienfaits
Depuis la plus belle et tendre enfance !
J’ai entendu le chant des séraphins
Flotter dans le ciel transparent
De mes jeunes nuits,
J’ai bu, enchanté, la fraîcheur des brises,
J’ai serré contre mon cœur la Foi
A la face rayonnante !
Non, Norton, mon Ami,
Je ne peux pas, je ne veux pas
Chanter l’éloge
Du néant !
Paris, le 4 août 2010
mercredi 4 août 2010
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