SANS IMPRDIMENTA
A Jean Hérold Paul
Oui, mon Ami,
Puissions-nous aimer, marcher
Dans la même lumière,
Croître
Dans l’apprentissage de nous-même,
Cultiver la visible splendeur
De notre tendresse !
Oui, vivre en Dieu,
Grandir comme les arbres grandissent,
Mûrir sans pourriture !
Une vie toute ouverte au-dedans
Avec la solitude comme prunelle
Pour connaître la langue inconnue du ciel
Couvert d’hiéroglyphes,
Pour serrer la vérité de plus près !
Ecoutons, mon Ami,
Non les mots, mais leur sens !
Ne permettons pas que nos noms s’effritent
Comme les façades, les colonnes,
Les ouvertures, les ornements des temples !
Soyons l’amour qui est tout en tout !
Ah, mon Ami,
Vous qui connaissez l’Ordre marin des étoiles,
Le plus christique des ordres !
Athanase Vantchev de Thracy
Marrakech, ce vendredi 8 octobre 2010
Je dédie ce poème au jeune et très talentueux poète haïtien Jean Hérold Paul.
Glose :
Impedimenta (n.m. pl.) : mot latin qui signifie « bagages ». Ce qui entrave l’activité, le mouvement.
vendredi 8 octobre 2010
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