PÈRE
« Le malheur de t’avoir perdu ne doit pas me faire oublier
le bonheur de t'avoir connu ».
Anonyme
Je dédie ce poème au merveilleux père
De mon Ami et Poète Giuseppe Napolitano
Père, j’entends tes pas
Sur les dalles aériennes de mon âme !
Tu me souris entre l’argent des feuilles
Et l’or des sèves !
Père, tu ne dis rien,
Mais ton allure inspirée par le génie
De la divine simplicité,
Emplit l’air du soir
De vigueur, de grâce et de félicité !
Père, tu as été, tu es la preuve rayonnante
De la nudité transparente d’une vive
Et éternelle vérité !
Je contemple les lettres de feu
Des marronniers en automne,
La féerie élégante des épigrammes
De la neige et du givre
Sur les vitres silencieuses de janvier
Qui disent que le mystère
De la mort est la vie !
Et j’écoute, ému comme le ciel de mai,
La mélodie chaude, intime et lente des heures
Qui se mue doucement en larmes d’espoir !
Toi, père, musique de la mémoire
Qui illumine le cœur cicatrisé
Et soutient sourdement le monde !
Oui, père, tout en nous est mis
Dès le début !
Athanase Vantchev de Thracy
Paris, le 17 janvier 2014
mardi 28 janvier 2014
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