Le grand poète américain Vito Quattrocchi a écrit ce beau poème en français. Il a eu la bonté de me le dédier. Qu'il en soit remercié.
A Athanase Vantchev de Thracy
Peux-tu parler encore la langue de nos ancêtres ?
Mon frère, je les entends toujours dans les marges du sommeil.
Je suis un homme nouveau.
Je suis le Gaulois qui va mourir
Réveillé par les cris des buveurs d'hydromel,
Les incantations des prêtresses,
Les pleurs des ennemis, l'odeur de chair brûlée.
Je suis le fils et l'héritier de Vercingétorix.
Je ne saurais dire qui est cet homme qui me hante,
Mais je sais tout de lui.
Tu me parles à travers les âges,
Ta voix me touche comme des doigts
Qui me caressent et puis s'évanouissent.
Vito Quattrocchi
Poète américain
mercredi 10 septembre 2008
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