A Max de Carvalho
« Extinta, a lâmpada
Fala ainda de luz. »
(« Eteinte, la lampe
Parle encore de lumière »)
Flor Campino,
Perle de verre
Si tu es seul, très seul,
Reste-le longtemps,
Reste-le toujours !
Ami,
La meilleure compagnie
Qu’il te soit donnée
N’est-ce pas toi-même ?
Si tu es seul, très seul,
Ferme les yeux
Et respire le parfum
De ton âme !
Si tu es seul,
De plus en plus seul,
Appuie ton cœur
Contre le cœur
De ta solitude
Et souris !
Athanase Vantchev de Thracy
Paris, ce jeudi 4 septembre, Anno Domini MMVIII
Je dédie ce poème au grand poète et ami Max de Carvalho.
Glose :
Flor Campino (née en 1934, à Tomar, au Portugal) : peintre et poète portugaise. Elle fit ses études à l’École des Beaux-Arts de Porto. Flor Campino fut longtemps résidente en France. Epouse d’un des plus grands poètes portugais, Fernando Echevarría, elle partage actuellement son temps entre Paris et Porto. En 2000, elle publie son recueil de poèmes “A aresta das folhas” (L’arête des feuilles) ; en 2006, O Crivo dos dedos (Le crible des doigts) ; en 2008, Pérolas de vidro (Perles de verre), traduit en français par la poète et publié en bilingue par les éditions Afrontamento (Porto).
jeudi 4 septembre 2008
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