lundi 25 janvier 2010

LA TERRE DE MONGOLIE

LA TERRE DE MONGOLIE

A Kevin

Ô Xiongnu, mon Prince, vous aimiez le chant
Des ruisseaux rieurs, les steppes de Mongolie,
L’espace immaculé et vaste de ses nuits,
Les livres chamaniques et la fureur des vents !
Moi, épris de vous, je répétais, ravi,
Les soyeuses syllabes de votre nom exquis !

Athanase Vantchev de Thracy

Paris, le 24 janvier 2010

Xiongnu (匈奴) : nom du général d’une confédération de peuples nomades vivant en Mongolie que les Chinois de l’Antiquité appelaient les Xiongnu. De nombreux historiens ont émit l'hypothèse que les Huns d’Attila, apparus au IVe siècle en Europe, descendaient des Xiongnu. C'est ce à quoi invite la ressemblance des noms. Elle n'est cependant pas certaine, puisqu'il est possible que les Huns aient pris leur nom aux Xiongnu sans avoir de lien de parenté avec eux.

Les Xiongnu entrèrent dans l'histoire en 245 av. J.-C. à l'occasion d'un affrontement contre le royaume de Zhao. La Chine était alors divisée en royaumes en conflit permanent. L'unification fut l'œuvre du roi de Qin, qui prit, en 221 av. J.-C., le nom de Qin Shi Huang. À cette époque, les Xiongnu semblent avoir été gouvernés par un homme que les Chinois appelaient Touman. Ce nom propre était apparenté au turco-mongol tümen « dix mille » : ce serait à l'origine un titre militaire (général d'une armée de dix mille hommes) interprété comme un nom propre par les Chinois de l'époque. Les attaques que Touman lança contre la Chine motivèrent la construction de la Grande Muraille.

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