MARIE, MARIE…
« Das licht ist die speise der Toten »
(« La lumière est la nourriture des morts »)
Marie,
Marie,
Il nous faut, Marie, des mots jeunes,
Des mots vierges, sans histoire, sans cicatrices
Pour dire notre vie !
Des mots nouveaux, à la fraîche odeur
De sureaux, au sauvage parfum
De violettes des bois!
Des perce-neige purs
Contre le cœur rayonnant de notre enfance.
Et une brise adolescente
Pour caresser de douces senteurs
Nos cheveux, nos narines, nos mains,
Nos âmes !
Pour nous pencher, sans entraves,
Sans chagrin chevillé à nos paupières,
Sans pleurs,
Sur le bleu léger de l’air nu,
Sur le velours joyeux du vent,
Sur le calme de ce jour, qui sait,
Le dernier peut-être.
Et des pages blanches, Marie,
Des pages patientes
Pour épancher, sans hâte,
Tendrement,
Lentement
La divine profondeur de nos cœurs !
Marie,
Marie !
Athanase Vantchev de Thracy
Le 23 janvier 2010 – 23h35
A la demande de mon valeureux ami italien, Ernesto Petrucci, j’ai écrit ce poème pour Marie !
samedi 23 janvier 2010
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