M’ENDORMIR
A Alejandro Nojaev
Traverser l’été et ses roses
Les mains pleines de lucioles et de brises,
Le cœur empli du vertige flottant
Des jours solennellement bleus.
Flûtes où les vents délicieux promènent
Leur ardente tendresse,
Abeilles, tiges et calices
Unis dans le suave murmure de l’air mauve.
Penser aux amis chers,
Ecouter le va-et-vient des ailes de velours,
Puis, l’âme enivrée
De paroles voluptueusement pures,
M’endormir
Sous les feuilles transparentes
Des peupliers et des trembles.
Athanase
Vantchev de Thracy
Paris, le 6 août 2012
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire