FLEURS D’AUBÉPINE,
FLEURS DE GLYCINE
À Gabriel Nègre
Dehors,
Les flux de la mer apportent l’éclat de la lune,
Ici, sur le rideau vaporeux des mots
Se promènent les étoiles, chantant.
La brise pure vient réveiller les noms aimés
Dans les calmes replis de mon cœur.
J’entends la voix des jours anciens
Qui me réjouissent jusqu’aux os.
Dites-moi, petites barques blanches,
Vous qui voguez dans les eaux transparentes du ciel,
Où sont à présent les amis de jadis ?
Du haut du vieux tremble
Je guette, à la nuit tombée, leur retour.
Dis-moi, rivière limpide,
Se souviennet-ils encore de moi ?
Ô temps,
Ensemble nous avons vieilli.
Ô heures,
Toute la nuit, j’écoute
Sous les caresses du vent léger
Tomber sur le velours de l’herbe taciturne
Les fleurs étincelantes du pêcher.
Et le zéphire à mes poèmes se marie.
Fleurs d'aubépine, fleurs de glycine !
Athanase
Vantchev de Thracy
Paris, ce vendredi 28 décembre, Anno Domini MMXII
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