samedi 25 avril 2009

REMINISCENCE

REMINISCENCE

A Kevin

“Avant de nous promener sur les routes,… il faut nous envelopper d’éternel”

Andeé Dhôtel

En vain aux hypogées je cherche votre image,
Travée après travée, sculpture après sculpture,
Le temps a effacé vos traits sur les moulures
De ses baisers impurs, de sa fureur sauvage !

Athanase Vantchev de Thracy

Saint-Germain-en-Laye, ce samedi 25 avril, Anno Domini MMIX

Glose :

Hypogée (n.m.) : du grec hupo , « sous » et gê, « terre ». Il s'agit de sépultures souterrainescreusées dans la roche, sans éléments visibles à la surface en dehors des escaliers d'accès. Ils sont composés d'une galerie principale et de deux courtes travées latérales donnant au plan de construction la forme de T renversé. Les murs sont percés de loculi (compartiments ou cellules funéraires) individuels réservés aux différents défunts de la famille. Les personnages importants sont inhumés dans des sarcophages monumentaux surmontés de leurs statues, placés dans des grandes niches creusées dans la roche et souvent situés au fond des travées latérales.

A Palmyre (Syrie), après 128 ap. J.-C., la construction des tours-cimetières cessa de façon inexpliquée. Celles-ci furent remplacées par les hypogées déjà connus dès l'an 80 ap. J.-C. André

Dhôtel (1900-1991) : poète et écrivain français, auteur d’une œuvre particulièrement abondante. Après une licence en philosophie, il devint enseignant et connut plusieurs affectations dont, entre 1924 et 1928, un poste de professeur à L’Institut supérieur d’études françaises d’Athènes qui lui permit de découvrir la Grèce. De retour en France, il publia ses premiers textes poétiques et ses premiers récits en 1928. En 1932, il épousa Suzanne Laurent et vit naître son fils François en 1933. En 1943, nommé à Coulommiers où il restera jusqu'à la fin de sa carrière, il débuta sa vraie carrière littéraire avec les publications de "Le Village Pathétique" et "Nulle Part". En 1955, le prix Femina couronna "Le Pays où l'on n'arrive jamais". Il reçoit aussi le Prix de Littérature pour la jeunesse en 1961, année où il quitte définitivement l'enseignement. En 1974, il reçoit le Grand Prix de Littérature de l’Académie Française et, en 1975, le Prix National des Lettres.

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