« Eau fraîche, qui jaillis de ce double rocher,
Et vous, statues agrestes….
Léonidas de Tarente
Les oiseaux viendront percher
Sur les tendres branches du très vieux frêne ;
Le cœur remplis de volupté,
Ils chanteront leurs plus beaux chants de noces.
Personne ne viendra troubler la paix de ce lieu encanté
Ni briser l’éclat de leurs voix grêles.
Ô gens de France, au pied de l’arbre vivant,
Dort à jamais d’un suave sommeil éternel
Athanase de Thracy,
Le plus tendre, le plus amoureux
Des poètes de France.
Rueil-Malmaison, ce dimanche 6 avril, Anno Domini MMVIII
Glose :
Léonidas de Tarente (IIIe siècle av. J.-C.) : poète grec, auteur d'épigrammes d'un genre particulier. Ce sont des dédicaces où de petites gens, maçons, chasseurs, tisseuses, joueuses de flûtes consacrent à quelque divinité le fruit du travail de leur journée, ou bien des inscriptions pour empêcher les jeunes garçons d'abattre les fruits de quelques arbres, ou les souris de ronger le panier à pain. Il emploie avec une grande élégance technique des termes populaires qu'on ne rencontre pas ailleurs. Il ne faut pas le confondre avec le poète Léonidas d’Alexandrie (Ier siècle ap. J.-C.), c’est-à-dire trois siècle après Léonidas de Tarente.
samedi 7 juin 2008
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