vendredi 14 septembre 2012

CONSTANTIA ET FIDELITAS


CONSTANTIA ET FIDELITAS

À Thomas Lazareff

“Si vales valeo”
(« Si tu vas bien alors je vais bien. »)


Que dire d’un cœur léger
Qui fouille la lumière
Sous une montagne de soumission
À la tristesse ?

Que faire, mon cher Thomas,
Des fréquentes déficiences
De notre fluctuante mémoire ?

Ô soir qui n’outrage en rien nos âmes
Par ta chute harmonieuse !
Légendes tenaces et fantasques
Des feuilles désemparées
Des frissonnants tilleuls !

Non, non, Thomas,
Rien ne naît de rien,
Rien ne retourne au néant,
Mon Ami !

Eternelle
Est l’éternité des choses et des êtres
Qui voguent dans le vaste crépuscule
Et pleurent dans leur rire silencieux !

Ah, temps sans temps,
Ciel échoué sur nos visages
Qui fait ruisseler l’espoir
Le long de nos corps !

Comme mon poème, Thomas,
Plein de petites lumières compréhensive,
Veut émerger,
Sans bruit ni vaine terreur
Jusqu’au faîte
De l’Amour !

Ô mains désarmées de la Grâce 
Dans la fraîcheur
De la nuit naissante !

            Athanase Vantchev de Thracy

Haskovo, le 14 septembre 2012


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Si vales valeo : expression latine.



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