jeudi 2 octobre 2008

TROIS EPURES

TROIS EPURES


A Didier Quélin

1.

La main ouverte au chant de l’aube,
Les aubépines en fleur embaument l’étroit sentier,
Bleu, plus bleu que la mer
Devient la maison de l’air.

2.

Les abeilles habillent de frêles baisers les lavandes,
Les royaumes du sud sont si chargés de joie
Que le cœur, palpitant d’ardeur, semble s’évanouir
Sous le doux poids des pépiements des mésanges.

3.

Odeur enivrante d’herbe sauvage, de sureaux et d’ortie,
Scintillement pur des eaux riantes du ruisseau,
Des rameaux de saule embrassent des rameaux saule,
Et nous, immortel dans l’éternel recommencement de l’été !


Athanase Vantchev de Thracy


Paris, le 2 octobre 2008

Glose :

Epure (n.m.) : du verbe épurer, « rendre pur, plus pur en éliminant les éléments étrangers », « affiner », « perfectionner ». Représentation linéaire d’une figure à trois dimensions, qui en donne l’élévation, le plan et le profil. Ebauche.

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