mercredi 1 décembre 2010

SEMIOSE

SÉMIOSE

A Norton Hodges

Miracle,
Cette immédiateté du paysage,
Miracle,
Son incarnation dans mon verbe.

Ces modestes maisons aux toits rouges
Campées dans la solitude de leurs rêves.
Le frémissement de l’air qui couvre
Avec une délicatesse émouvante
Joies silencieuses, déchirements,
Naissances et départs.

Cet élan d’affection,
Le sourire tendre des herbes et des arbres,
La grâce des petits sentiers dans les bras
D’humbles fleurs champêtres !

Est-cela que Les Pères de l’Eglise
Appellaient irrémédiable défaite de la pensée ?

Paysages, simplement ordinaires,
Paysages d’ici et maintenant.

Apaisement qui réveil dans l’âme
Le doux prestige des années
Devenues tendres poèmes !

Athanase Vantchev de Thracy

Paris, le 1 décembre 2010

Glose :

Sémiose (n.f.) : nous devons ce mot au sémiologue et philosophe américain Charles Sanders Peirce (10 septembre 1839 - 19 avril 1914). C’est une notion de sémiologie (du grec sêmeion, « signe »), science, qui d’après le linguiste suisse Ferdinand de Saussure (26 novembre 1857 – 22 février 1913) « étudie la vie des signes au sein de la vie sociale ». Science étudiant les systèmes des signes (langues, codes, signalisations).

La sémiose désigne la signification des signes en fonction d’un contexte bien précis. Ainsi le signe « lever le doigt » peut signifier :

1. « Je voudrais la parole » s'il est employé dans une salle de classe.
2. « Arrêtez-vous » s'il est utilisé à un arrêt de bus

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